Déclaration des élu-e-s du SNES-FSU

La CAPA concernant l’avancement accéléré ainsi que les congés de formation profes-sionnelle des CPE n’a pas pu se tenir le lundi 31 mai dernier, faute de quorum. Les élu-e-s du SNES-FSU ont refusé de siéger, ils ont été rejoints par les élu-e-s de la liste Sgen-Unsa.

En effet il était inacceptable pour le SNES-FSU de siéger alors que les documents de travail ne nous ont pas été transmis en totalité, contrairement aux années précédentes, car avec la loi dite de transformation de la fonction publique, le gouvernement fait le choix de supprimer le dialogue social.
Dans ces conditions, la transparence et l’équité sont loin d’être garanties, toutes les dérives sont permises.

De plus, les conditions ainsi que la charge de travail ne font qu’accroître le mal-être des personnels, notamment des CPE qui se trouvent en première ligne.
Par chance, le Ministre s’est aperçu de notre existence et, afin de mettre en avant notre travail « remarquable », nous a annoncé la revalorisation de notre indemnité forfaitaire à hauteur de 19,70 € par mois.
Outre l’absence de revalorisation salariale et la perte conséquente du pouvoir d’achat, plus de 1800 postes sont supprimés à la rentrée prochaine.
Si l’on veut aider les élèves et permettre à l’Éducation nationale d’aller au bout de ses ambitions, il faut de toute urgence créer des postes d’enseignants, de CPE, d’AED, de personnels sociaux et de santé.

Concernant l’avancement accéléré des personnels, cela ne concerne que 30% des collègues promouvables et sous-entend que les autres ne sont pas méritants.
Le SNES-FSU revendique un avancement identique pour tous et toutes sur le meilleur rythme.

Sans paritarisme, la gestion transparente et équitable des personnels n’est plus garantie.
Les élu-e-s du SNES-FSU continueront de se battre et de défendre les collègues dans un souci d’équité.

Brigitte LEVY, Gaël BECETTE, Anne MONNET, Carole BERTINO